Mulheres negras de axé: as Iabás de/em Salvador
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Data
2022-05-06
Autores
Mercês, Geander Barbosa das [UNESP]
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Editor
Universidade Estadual Paulista (Unesp)
Resumo
Esta pesquisa tem como objetivo analisar e interpretar o papel e a relevância das mulheres negras de axé no contexto da cidade de Salvador, capital da Bahia de Todos os Santos e dos Orixás. Nesse sentido, tomaremos os itáns, a oralidade e a memória narrada como ponto nodal de entendimento da atuação dessas mulheres para a formação e construção das narrativas de luta dessa cidade. Metodologicamente, assumimos a encruzilhada como referência de reflexão, onde o orixá Exu é o início, o meio e toda possibilidade de recomeço, compreensão, interpretação e análise de nosso campo. Ao assumir o caminho cruzado, sinalizamos que nosso trabalho assumirá características pluridisciplinares ao dialogar com os saberes construídos a partir da espiritualidade e filosofia africana, sobretudo, a de matriz nagô. Dessa forma, a literatura que fundamenta nossa tese está atrelada não apenas aos textos clássicos sobre a temática, nas Ciências Sociais, mas também a outras áreas e saberes das Ciências Humanas, construindo assim a multidisciplinaridade da fundamentação teórico-metodológica. Nesse crivo, temos a base para a criação e estruturação da categoria analítica e interpretativa Exu-Ìyá, construto inovador deste trabalho, que nos auxiliará no entendimento do porquê e como essas mulheres tiveram suas narrativas invisibilizadas e silenciadas no contexto formativo da cidade de Salvador. A pesquisa, em suma, visa problematizar, ampliar e aprofundar os estudos sobre as mulheres negras através de seus discursos e práticas, que mobilizam ações dentro e fora dos seus respectivos terreiros, espaços de culto do Candomblé. Entendemos que a mulher negra encontra no Brasil um quadro permanente de discriminação e violência que não são apenas de gênero, mas também e, sobretudo, étnico-raciais, sociais e econômicas, que extrapolam diferentes momentos históricos e chegam até os nossos dias. Mesmo diante de tal conjuntura, essas mulheres não foram passivas nos processos de opressão e mobilizaram-se de diferentes maneiras para a luta, resistência, visibilidade e se fizeram reconhecer na sociedade soteropolitana.
Cette recherche propose d’analyser et d’interpréter le rôle et la pertinence des femmes noires d’axé dans le contexte de la ville de Salvador, la capitale de la Bahia de Tous les Saints et des Orixás. En ce sens, nous prennons les itáns, l’oralité et la mémoire narrée comme le point nodal utilisé pour la compréhension de l’action de ces femmes-là pour la formation et la construction des récits de lutte de cette ville. Du point de vue méthodologique, on mobilise l’idée de encruzilhada (carrefour) comme référence de réflexion, dans laquelle l’orixá Exu est le début, le milieu et toute la possibilité de reprise, compréhension, interprétation et analyse du notre champs. Une fois qu’on prend ce chemin croisé, on indique que notre travail aura des caractéristiques pluridisciplinaires alors qu’il dialogue avec les savoirs construits à partir de la spiritualité et de la philosophie africaine et, surtout, ceux de la matrice nago. De cette façon, la littérature sur laquelle est fondée notre thèse se rapporte non seulement aux textes classiques sur ce sujet-là, en Sciences Sociales, mais aussi maintient des dialogues avec d’autres domaines et savoirs des Sciences Humaines, ce qui construit, ainsi, la multidisciplinarité du fondement théorique. À cet égard, on a une base de donnés pour créer et structurer la catégorie analytique et interprétative Exu-Ìyá, un concept innovateur de cette recherche qui nous aidera à comprendre pourquoi et comment ces femmes ont eu leurs récits invisibles et réduits au silence dans le contexte de formation de la ville de Salvador. En bref, la recherche a le but de faire une problématisation, ainsi que d’étoffer et d’approfondir les études sur les femmes noires par leurs discours et pratiques, qui mobilisent des actions dans et en dehors de leurs respectives maisons, espaces de culte du Candomblé. On comprend que la femme noire trouve, au Brésil, un cadre permanent de discrimination et violence qui ne sont pas seulement de genre, mais aussi et, surtout, ethniques, raciales, sociales et économiques, qui extrapolent de différents moments historiques et arrivent à nos jours. Malgré cette conjoncture, ces femmes n’ont pas été passives aux processus d’oppression, donc elles se sont mobilisées de différentes façons pour la lutte, la résistance, la visibilité à fin de se faire reconnaître dans la société de Salvador.
Cette recherche propose d’analyser et d’interpréter le rôle et la pertinence des femmes noires d’axé dans le contexte de la ville de Salvador, la capitale de la Bahia de Tous les Saints et des Orixás. En ce sens, nous prennons les itáns, l’oralité et la mémoire narrée comme le point nodal utilisé pour la compréhension de l’action de ces femmes-là pour la formation et la construction des récits de lutte de cette ville. Du point de vue méthodologique, on mobilise l’idée de encruzilhada (carrefour) comme référence de réflexion, dans laquelle l’orixá Exu est le début, le milieu et toute la possibilité de reprise, compréhension, interprétation et analyse du notre champs. Une fois qu’on prend ce chemin croisé, on indique que notre travail aura des caractéristiques pluridisciplinaires alors qu’il dialogue avec les savoirs construits à partir de la spiritualité et de la philosophie africaine et, surtout, ceux de la matrice nago. De cette façon, la littérature sur laquelle est fondée notre thèse se rapporte non seulement aux textes classiques sur ce sujet-là, en Sciences Sociales, mais aussi maintient des dialogues avec d’autres domaines et savoirs des Sciences Humaines, ce qui construit, ainsi, la multidisciplinarité du fondement théorique. À cet égard, on a une base de donnés pour créer et structurer la catégorie analytique et interprétative Exu-Ìyá, un concept innovateur de cette recherche qui nous aidera à comprendre pourquoi et comment ces femmes ont eu leurs récits invisibles et réduits au silence dans le contexte de formation de la ville de Salvador. En bref, la recherche a le but de faire une problématisation, ainsi que d’étoffer et d’approfondir les études sur les femmes noires par leurs discours et pratiques, qui mobilisent des actions dans et en dehors de leurs respectives maisons, espaces de culte du Candomblé. On comprend que la femme noire trouve, au Brésil, un cadre permanent de discrimination et violence qui ne sont pas seulement de genre, mais aussi et, surtout, ethniques, raciales, sociales et économiques, qui extrapolent de différents moments historiques et arrivent à nos jours. Malgré cette conjoncture, ces femmes n’ont pas été passives aux processus d’oppression, donc elles se sont mobilisées de différentes façons pour la lutte, la résistance, la visibilité à fin de se faire reconnaître dans la société de Salvador.
Descrição
Palavras-chave
Mulheres negras, Candomblé iorubano, Exu-Ìyá, Salvador, Bahia, Femmes noires, Candomblé yorubá